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Réactions mitigées dans le Rhône sur le projet de l'A45.

Camille Mordelet, secrétaire général de la Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais: " Cette annonce, provoque la crainte que cette voirie se réalise. Les avis des Stéphanois semblent avoir porté plus que celui de Michel Mercier, président du Conseil général et le vote de la région a porté préjudice aux opposants. Il y aura l'enquête publique précédant la déclaration d'utilité publique, pour nous exprimer. Même si on s'y attendait, le coup est rude "

Denis Cola, président de l'association Saint-Genis Sud:" Je suis un peu surpris, surtout après l'audit qui a émis un avis défavorable notamment en ce qui concerne son coût ". Un tel projet, poursuit le président de cette association créée il y a douze ans pour préserver l'environnement de Saint-Genis-Laval, " ne traite pas la problématique d'arrivée sur Lyon et en particulier au niveau de Pierre-Bénite. Je suis tout aussi perplexe de la poursuite de la politique du tout route ". Denis Cola, dont l'association est par ailleurs opposée au TOP se déclare " irrité " par cette décision, " on ne s'y attendait pas ".

Pierre Neyroud, président de la communauté de communes de la Vallée du Garon et maire de Vourles: " Je suis très satisfait. Il faut bien désenclaver Saint-Étienne et le centre de la France. Je déplore même que l'échéance soit si lointaine. Les dernières inondations ont prouvé qu'il manquait une liaison, mais il va falloir prévoir quelque chose d'autre à l'arrivée de Lyon que le pont de Pierre-Bénite ".

Roland Crimier, maire de Saint-Genis-Laval: " Ma commune n'est pas directement concernée parce que l'autoroute est déjà aux Basses Barolles. C'est une bonne décision, mais qui a déjà été prévue dans une calendrier antérieur. Il faut attendre pour voir. Quand on sait le temps et l'énergie qu'il a fallu consacrer pour engager 1,3 km supplémentaire jusqu'aux Sept Chemins, cela relativise cette décision. Sur la problématique d'ensemble, je suis plus mitigé. Qu'en est-il du transport ferroviaire ? Et comment va-t-on régler le débouché de cette autoroute sur l'A7 et le couloir de la chimie ? ".

Jean-Luc da Passano, maire d'Irigny, vice-président du Conseil général chargé de la voirie: " J'ai toujours été favorable à cette voirie, mais je suis contre la réalisation de cette autoroute tant qu'on n'aura pas fait le contournement ouest de Lyon et réglé le problème de l'arrivée à Pierre-Bénite. Sans COL, c'est la catastrophe, on ramène un trafic de transit au centre de l'agglomération. Le pont qui doit traverser le Rhône a été refusé par la DRIRE parce qu'il débouchait sur Rhône-Poulenc à Saint-Fons, en zone classée Seveso. L'A45, surdimensionnée, arrivera dans un cul de sac ".

Michel Thiers, vice-président du Conseil général, maire de Brignais:
" Je ne suis pas réellement satisfait, c'est une solution mais qui va payer ? J'étais plutôt favorable à l'amélioration du trafic en doublant les voies de la D42 ". Récemment lors d'un conseil municipal en juillet dernier, les élus ont émis un avis favorable à " la réalisation d'une nouvelle liaison rapide de qualité entre Lyon et Saint-Étienne sauvegardant l'environnement ". La décision du CIADT, ajoute l'élu " est une réponse, une réponse positive à cette délibération ". Certes, reconnaît-il " cela va provoquer des remous, mais 20 000 véhicules/jour dans Brignais, ça ne peut plus durer ".

Marc Sartorius, président de SOLEN (fédération d'associations d'entreprises du Sud-Ouest lyonnais): " Solen rassemble plus de 500 entreprises dont les dirigeants s'aperçoivent qu'il est de plus en plus difficile de circuler. On est content que ce projet soit retenu et on va continuer à porter attention à ce dossier, car cette voie est utile pour le sud-ouest lyonnais "

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Révision : 14 janvier 2004